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Publié par L'équipe Nativus dans Santé & Lifestyle le 10/01/2022 à 09:41
L'inflammation, les insomnies peuvent toutes être soulagées par le CBD, un produit naturel présent dans les plants de chanvre, avec une teneur plus ou moins concentrée. Le CBD extrait des plantes entre dans la catégorie du CBD naturel, tandis que le CBD synthétique est fabriqué en laboratoire à l'aide de méthodes chimiques ou biologiques.
Les chimistes peuvent désormais fabriquer des copies synthétiques de produits chimiques organiques et les recréer exactement, grâce au développement d'équipements de haute technologie. Le CBD synthétique fonctionnerait vraisemblablement de la même manière que le CBD naturel, notamment avec le système immunitaire, selon des principes théoriques.On lui prête les mêmes propriétés thérapeutiques telles que son efficacité anti-inflammatoire, anti-épileptique et anti-spasmodique. Toutefois, nous verrons qu'il existe une différence entre les phytocannabinoïdes produits naturellement par la plante et les cannabinoïdes fabriqués par l'homme.
Le CBD de synthèse peut sembler alléchant, a priori. En effet, comme cette molécule a été fabriquée par l'homme, on peut légitimement penser qu'il s'agit d'une substance entièrement contrôlée. Néanmoins, ce n'est pas vraiment le cas. Pour toutes les personnes qui recherchent du cannabidiol à usage récréatif, il vaut mieux passer son chemin. Car le CBD synthétique n'a pas été créé pour se détendre. Il en existe deux sortes :
Les molécules de CBD qui ont été créées pour un usage thérapeutique, notamment pour lutter contre certaines maladies. Les concentrations sont telles qu'il ne faut pas les utiliser à titre récréatif. C'est le cas du Marinol, un médicament disponible en France sous ATU (Autorisation de Mise sur le Marché), fabriqué à partir de THC synthétique et utilisé pour traiter les nausées causées par la chimiothérapie ainsi que le syndrome de dépérissement. Il est particulièrement utile pour les patients atteints du VIH qui subissent une perte de poids.
Les cannabinoïdes synthétiques, également connus sous le nom de spice ou K2, produits par le marché noir et vendus dans la rue, sont devenus de plus en plus populaires auprès de consommateurs peu avertis.
Ces derniers ont été produits sans aucun contrôle règlementaire. Ils ne respectent aucune norme en vigueur, et présentent des concentrations bien supérieures aux produits naturels, ce qui les rend très dangereux pour la santé.
Malheureusement, leur utilisation peut entraîner des surdoses. Il est impossible de faire une overdose de phytocannabinoïdes, mais il est possible de le faire avec des cannabinoïdes produits de manière synthétique et non contrôlée.
Il existe plusieurs techniques pour obtenir naturellement du CBD à partir de plantes de chanvre. Les hydrocarbures tels que le n-heptane sont couramment utilisés en raison de leurs excellentes caractéristiques physiques. Le CBD naturel est donc raffiné à partir de l'extrait brut, puis dissous dans une huile après un traitement. Comme évoqué, ce traitement peut être effectiué à partir d’hydrocarbures, ce qui vient un peu obscurcir le côté naturel du cannabidiol. On vous explique les différentes façons, plus ou moins saines, d’extraire le CBD.
Avec des hydrocarbures comme le n-heptane, cette méthode d’extraction du CBD est l'un des moyens les plus utilisés. Ces solvants sont un excellent choix car le composant naturel qu'est le CBD n'est pas soluble dans l'eau. La baisse de pression permettent finalement d'éliminer tout le n-heptane du mélange. Le procédé est donc bien connu et simple à mettre en œuvre.
Néanmoins, ce procédé d’extraction revêt un caractère un peu artificiel. Obtenir du cannabidiol naturel à partir de dérivés de pétroles peut choquer. C’est pour cette raison que deux autres procédés plus respectueux du produit, du consommateur et de la planète, sont plus couramment utilisés.
Le dioxyde de carbone est un gaz incolore à haute pression. Sous haute pression, il devient supercritique et se comporte comme un gaz et un liquide à la fois. Dans ces conditions, le chanvre séché pénètre facilement et ses principes actifs sont dissous. Le dioxyde de carbone est ensuite séparé de la matière végétale solide par un procédé d’évaporation. Techniquement, cette méthode est assez difficile à mettre en oeuvre. Mais, de plus en plus de laboratoires essaient de la maîtriser car c’est la technique d’extraction la plus respectueuse du produit fini. En effet, le CO2 supercritique peut permettre de transformer le cannabidiol à une assez faible température (environ 40 degrés celsius). En le chauffant peu, on préserve davantage les vertus du CBD qu’avec un procédé tel que l’éthanol ou les hydrocarbures.
Il est possible d'extraire le CBD avec les mêmes méthodes que le n-heptane ou d'autres solvants en utilisant des alcools comme l'éthanol et le méthanol. Cependant, ils ne sont pas en mesure d'extraire exactement les mêmes composés de la plante que les deux autres méthodes.
Après l’une de ces méthodes d’extraction, il est désormais possible de poursuivre le traitement du CBD après son raffinage en le dissolvant dans une huile végétale neutre. L’huile d’olive est souvent utilisée pour ses vertus naturelles. En effet, quoi de mieux que de disposer du cannabidiol dans une des huiles les meilleures pour la santé. Il n’y a rien de mieux pour renforcer l’image et l’attrait pour le cannabidiol.
Surtout que l’huile de CBD est souvent utilisée à des fins alimentaires. Ainsi, il vaut mieux dissoudre ce principe actif dans une huile appréciée des consommateurs. Néanmoins, certaines marques font le choix d’autres huiles pour des raisons marketing, et parfois pour des raisons financières également (l’huile d’olive ayant un coût de revient assez élevé).
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